Poète-pouet

22 04 2010

Le philosophe et poète des toilettes de l’Université de Provence a encore frappé … mais à la Bibliothèque Universitaire cette fois-ci !

Mis à part les petites imperfections orthographiques, j’ai trouvé ce petit moment poétique fort agréable.

Rien de mieux, en faisant son petit pipi ou en posant sa pêche, que de satisfaire l’esprit.

Bravo à lui, illustre anonyme partisan de la « Poésie de l’instant ».


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4 responses

22 04 2010
Mélanie

Il faut vraiment que je retrouve dans quelles toilettes j’ai lu la citation qui a changé ma vie… rez-de-chaussée ça c’est sûr. Toilettes de la cafèt ou bien toilettes à côté de l’amphi C. Bon, si jamais elle s’est pris un coup de peinture je partage, c’était tellement philosophique, faut que ça reste dans la mémoire collective.

« Pète plus haut que ton cul. Ca y’est, tu pues de la gueule ! » ^^

23 04 2010
Robin

Tout cela n’est rien en comparaison de la multitude de phrases philosophiques présentes dans les toilettes de sciences po. C’en est même devenu une institution !

4 05 2010
Chris

La version complète :

C’est ici que tombent en ruines
Tous les déchets de la cuisine.
Dans un lieu aussi respectable,
Il faut se tenir ici comme à table
Et garder le bord de la lunette
Aussi propre que celui de son assiette.
Si vous venez sans papier ni paille,
Léchez vous les doigts au lieu de salir la muraille.
Ici la loi du pousse-fort
Plus on pousse, plus il en sort

C’est inspiré par Musset, excusez du peu…

Vous qui venez ici
Dans une humble posture,
De vos flans alourdis
déposer un fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l’urne un modeste cadeau,
Épancher de l’amphore un courant d’onde pure
Et, sur l’autel fumant poser en chapiteau
Ce couvercle arrondi dont l’austère jointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.

4 05 2010
aixsolite

Ah, mais je connais ce poème en plus, je n’avais pas percuté …
C’est la deuxième strophe qui m’a interpellé.
Merci, en tous cas !

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